Catégories
Ecriture Logiciels Test

Scapple : brainstormez avant d’écrire sur Scrivener !

Literature and Latte, le producteur de Scrivener, vient d’adapter pour Windows son nouveau logiciel de prise de notes et de brainstorming : Scapple.  Ce n’est pas du mindmapping, ni encore du concept mapping.  C’est autre chose.  Tentons de découvrir ensemble cet ovni de l’écriture.

Mardi dernier, il était tard lorsque je me suis mis au lit. Je me suis dit, je vais jeter un dernier coup d’oeil à mes emails et aux statistiques de mes blogs. J’en ai profité pour ouvrir Facebook pour voir s’il y avait un message d’une personne avec qui j’avais convenu de faire le voyage vers Utrecht (pour la journée internationale du mindmapping Biggerplate Unplugged).

 Le piège.

 Car sur FB, j’ai vu cette annonce irrésistible : Scapple pour Windows est désormais disponible

 Il fallait que je l’essaie tout de suite !

 Et donc, je l’ai téléchargé et j’ai commencé à jouer avec la version d’essai gratuite.

 Et j’ai été immédiatement séduit.

 Le lendemain, dans le train entre Maastricht et Utrecht, j’ai écrit cet article en utilisant Scapple pour prendre des notes. Et ensuite les exporter dans Scrivener, dans Word, au format PDF, etc.   Et puis exporter le tout vers WordPress pour publier ce qui était devenu l’article que vous lisez en ce moment…

Une prise en main ultra-simple

Ma méthode pour rédiger cet article : j’ai tapé les notes au fur et à mesure de mes impressions, au hasard.

Premier essai avec Scapple

J’ai ensuite réorganisé le tout pour obtenir un texte cohérent.

Vous pouvez taper n’importe où : la limite est delle de la mémoire de l’ordinateur.  Il suffit de double-cliquer ailleurs sur le fond pour en créer une autre…

L’utilisation des formes et des couleurs de notes permet aussi de travailler par catégories.

Et puis ensuite, on peut structurer le tout en déplaçant et en liant les notes… ou non !

Pour connecter deux notes, il suffit d’en déplacer une par un glisser coller sur l’autre note.  Quand vous relâchez votre souris, les deux notes sont liées, elles ne s’insèrent pas l’une dans l’autre…  Pour les déconnecter, il suffit d’un clic droit ou d’aller dans le menu Notes et sélectionner la commande “Déconnecter”.

Quand vous avez tapé quelques notes de cette façon, vous découvrez que votre texte est déjà très loin : pas encore terminé, bien entendu, mais déjà bien avancé.

Réorganisez votre texte en quelques clics

On peut alors revoir l’ensemble et décider dans quelles catégories entrent les différentes notes et réorganiser son texte.  C’est ce que j’ai fait pour cet article : je l’ai d’abord tapé note par note, comme “ça me venait”.  Ensuite, j’ai réorganisé le tout en trois grandes parties : contexte, techniques et impressions / sujectivité.

Article réorganisé en catégories

Les notes peuvent aussi se chevaucher : c’est intéressant pour ne pas se laisser distraire au moment où on tape, mais ça peut être source de confusion si l’on a de nombreuses notes : certaines peuvent en recouvrir totalement ou partiellement d’autres.

Dommage, par contre, qu’on ne puisse faire bouger le fond du document avec la souris : il faut absolument utiliser les ascenseurs verticaux et horizontaux…

Pour ceux qui, comme moi, aiment les menus contextuels, un clic droit ouvre un menu qui gère un ensemble de propriétés…

Tout a été pensé pour faciliter la vie de l’utilisateur.

Donc, pas de fioritures inutiles ni de fonctions extravagantes, mais des outils concrets, utiles, directement exploitables.

Quelques réflexions et impressions

Première impression : ultra-simple d’utilisation : tout est terriblement intuitif.  Il suffit de double-cliquer sur le fond pour créer une note.

C’est un outil qui, bien utilisé, va bien dans la philosophie des trois R : Réfléchir, Rédiger, Réviser. Voir à ce sujet, Rédaction claire le blog d’Anne Vervier.  Et qui facilite donc la rédaction de documents tels que rapport, article, mémoire, thèse de doctorat ou encore proposition commerciale.

Mais il faut organiser ses notes avec soin.  Et avant de les exporter, les hiérarchiser de façon à avoir un texte cohérent.  Sinon, vous obtenez un plat de spaghetti à l’arrivée…  C’est-à-dire exactement l’inverse de ce Scapple est sensé faire : vous aider à structurer votre texte avant de rédiger.

Umberto Eco disait quelque part que les traitements de texte avaient modifié notre façon d’écrire : désormais, nous n’écrivons plus les documents d’une traite, nous écrivons surtout par paragraphes que nous pouvons copier, couper, coller, glisser-déplacer.  Je crois que cet outil va encore renforcer cette tendance.

Mais, je me demande tout de  même, si, quand on a un énorme paquet de notes, il est encore possible de structurer le tout de manière cohérente.  Cela doit exiger beaucoup de discipline personnelle.

C’est là que l’utilisation des flèches, des lignes, des couleurs intervient pour clarifier le tout et les parties.

L’export vers PDF, un fichier d’image ou de texte à tout moment, permet aussi de garder des traces de l’évolution de la pensée et de l’organisation.  On prend des clichés sucessifs des étapes de l’élaboration du texte.  L’exportation vers Scrivener, le studio d’écriture également produit par Literature & Latte, est extrêmement simple : il suffit d’ouvrir Scapple et Scrivener et de glisser les notes vers la page Scrivener où on veut insérer le texte.

Les exports vers Word – via le Rich Text RTF – ou vers le PDF sont l’affaire de deux clics et tout est  exporté sans bavure ni erreur.

On reconnaît bien la qualité des concepteurs de Scrivener.  Mais l’outil sans idée centrale, ni image risque de déconcerter fortement les adeptes du mind mapping !

Vous pouvez télécharger Scapple et l’essayer gratuitement.

Formez-vous à Scrivener, le studio d’écriture, à Paris en novembre !

Vous avez aimé cet article ?  Inscrivez-vous à ma newsletter et ne ratez plus aucun article ou événément !

50.9686775.824968
geleen-sittard nederlands

11 réponses sur « Scapple : brainstormez avant d’écrire sur Scrivener ! »

Avec plaisir, François 😉

Plus j’utilise Scrivener, et plus je suis convaincu que c’est un outil d’exception.

Une foule d’entreprises, d’institutions, d’étudiants, de rédacteurs en tout genre aurait intérêt à l’adopter. Word et les traitements de texte en général ne sont pas du tout adaptés à l’écriture de documents longs, ou même moyens.

Et je ne parle même pas des outils d’aide à la rédaction pour les scénaristes, etc.

Je n’ai pas encore fait tout le tour et je suis déjà bluffé !

Bon après-midi et à bientôt,

Marco.

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

En savoir plus sur Formation 3.0

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

Quitter la version mobile

Abonnez-vous à notre newsletter

Et ne manquez plus jamais aucun article, podcast ou événement ;)

Aller au contenu principal