Coaching étudiant : déterminez vos objectifs avec une mindmap !

Comment faire l’état des lieux de ses résultats, lorsqu’on est étudiant ?  Et déterminer ses objectifs pour les prochains trimestres ?  Voici une mindmap que j’utilise quand je coache des étudiants.

Pour les étudiants, que ce soit en secondaire ou dans l’enseignement supérieur, rien n’est plus difficile que de se fixer des objectifs réalistes.

Pourtant, lorsque j’accompagne des étudiants, c’est une des premières tâches que j’effectue avec eux.

Une mindmap pour faire l’état des lieux des notes et résultats

J’utilise une mindmap, que ce soit en face-à-face ou à distance.

Par exemple, je suis actuellement une adolescente clairement à haut potentiel (ou “surdouée”) mais qui, suite à des problèmes familiaux et personnels, a connu une véritable chute libre dans ses résultats scolaires.  Appelons-la Pauline.  Elle habite quelque part en France et je réside aux Pays-Bas : nous faisons donc tout à distance.

J’utilise Skype et Mindomo : le logiciel de mindmapping collaboratif en temps réel.  Cela nous permet de travailler ensemble sur la mindmap.  La carte que vous pouvez voir ci-dessous est le résultat de deux heures de discussion.

Mindmap Mindomo résumant les résultats de Pauline et ses objectifs pour les deux trimestres suivants

Objectifs scolaires de Pauline

Un objectif global et pour chaque cours

Nous avons dessiné une branche pour chaque cours.  Sur cette branche, figurent trois nombres :

  • la note actuelle de Pauline
  • la note qu’elle désire atteindre pour février (le trimestre suivant)
  • la note qu’elle souhaite pour la fin de l’année (trimestre qui se clôture en juin)

Il faut déterminer des objectifs SMAART : si vous ne voyez pas ce que c’est jetez un coup d’oeil sur cet article qui traite de comment déterminer des objectifs Smaart pour la nouvelle année.

C’est-à-dire suffisamment bien décrits pour qu’ils soient évocateurs, porteur de sens pour Pauline.

Il faut qu’ils soient mesurables : ici, ce sont des notes de cours, donc, une mesure chiffrée, objectivable.  Derrière chaque note, il y a une discussion sur “pourquoi j’en suis là”, la note souhaitée et la stratégie à mettre en place pour y parvenir…

Il faut que ce soit suffisamment ambitieux pour être motivant : sinon, on s’endort sur ses objectifs…

Il faut que ce soit “atteignable” : si vous mettez la barre trop haut vous êtes certain(e) d’échouer.

Il faut que ce soit réaliste : il faut tenir compte des ressources dont vous disposez, de la situation dans laquelle vous vous trouvez et de l’énergie que vous pouvez puiser en vous…

Enfin, il faut que ce soit limité dans le temps : ici, les deux repères temporels sont les échéances trimestrielles.

Pauline souhaite atteindre une note globale de 14/20 au dernier trimestre.

Si certaines notes actuelles sont très basses, c’est que Pauline avoue elle-même n’avoir “rien foutu” pendant le reste de l’année…  Mais nous savons tous les deux qu’elle est capable de bien mieux.  Et elle est bien décidée à “mettre le paquet”.

Une motivation à moyen terme qui serve de moteur

Tout ceci fixe le cadre dans lequel évoluer.

C’est la carte, la route que nous nous sommes fixée : c’est important.  Sénèque disait que le meilleur moyen de ne jamais arriver était de ne pas savoir où on veut aller (je cite de mémoire, ne vous sentez pas obligé(e) de me lapider s’il manque une virgule…).

Mais ça ne suffit pas : pour emprunter cette route et aller au bout du voyage, il nous faut un moteur.  Il faut pouvoir visualiser une réalité souhaitable dans un futur ni trop proche (où on y sera vite et il faudra bientôt trouver autre chose) ni trop éloigné (parler de la retraite à un jeune de 16 ans, c’est comme de raconter les délices de la montgolfière à un poisson rouge, vous me suivez ?).

Pour Pauline, ce voeu, ce n’est pas une profession nettement définie, mais c’est un type d’études, liée aux jeux vidéo et à la gamification dans une université du Canada.  Pauline est HP, ne l’oubliez pas : pour elle, apprendre est une jouissance et donc, pouvoir étudier des disciplines novatrice dans une université de ce type, c’est le dream de sa vie actuelle.

Pour d’autres, ce peut-être d’être chirurgien(ne) ou pilte d’hélicoptère, peu importe, si ça motive !

Une vue plus fonctionnelle dans Excel

La mindmap a un gros avantage : son côté ludique et esthétique fait vite oublier qu’il s’agit d’un outil et qu’on fait quelque chose de très sérieux (voire chiant, disons-le).

Mais ensuite, pour rationaliser tout ça et l’objectiver, rien ne vaut une bonne vieille feuille Excel.

Chance !  Mindomo permet d’exporter une mindmap dans une feuille Excel en quelques secondes.

Pour cela, je clique sur le menu “Télécharger” de Mindomo, comme ceci :

Cliquez sur télécharger pour exporter une mindmap mindomo vers une feuille excela
Exporter une mindmap vers Excel

Ensuite, sélectionnez l’option Excel.

Enfin, sélectionnez l’option “Plan Horizontal”.

Sélection de l'option Plan horizontal pour exporter une mindmap mindomo vers excel
Exportez en plan horizontal vers Excel

Et cliquez sur “Terminer”.

Attendez quelques secondes et vous obtenez ce résultat dans Excel :

résultats bruts de l'export dune carte mindomo dans excel
Export dans Excel données brutes

Les nombres dans le tableau sont précédées d’un petit triangle vert.

Cela signifie qu’ils ont été exportés en tant que texte.  Il suffit d’une petite manipulation pour les transformer en nombre :

manipulation pour convertir les lettres en nombre dans Excel
Convertir en nombres

Ensuite, il n’y a plus qu’à toiletter le tout en ajoutant des titres, en ajoutant une formule “moyenne” au bas de chaque colonne pour qu’Excel calcule automatiquement la moyenne de chaque trimestre.

Conclusion : un outil ludique et un tableau rationnel

En conclusion, cette méthode permet de discuter de façon relativement détendue des notes de l’étudiant : la mindmap, par son côté ludique permet d’oublier un peu qu’il s’agit d’un sujet très sérieux, voire dramatique dans certains cas.

Cela permet aussi de ne pas trop fixer l’attention exclusivement sur les chiffres mais de discuter du contexte plus général, des circonstances particulières qui ont fait que l’étudiant se retrouve dans cette situation.

Quand au tableau Excel, il servira de point de repère pour avancer et aussi de communication vers les parents.

Un duo très intéressant comme support du coaching étudiant.  Y compris de l’auto-coaching des étudiants qui veulent déterminer eux-mêmes leurs objecitfs via cette méthode.  Mais rien ne remplacera le feedback d’un professionnel, détaché de toute la charge émotionnelle que comporte inévitablement des situations de ce type…

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