Jérôme Bianchi est neuropsychologue à Nice. Il est l’initiateur d’Identidys, un projet qui permet aux parents de dépister rapidement un possible trouble d’apprentissage, tel que la dyslexie ou le TDA/A, par exemple. Dans cet épisode 6 de notre podcast, il nous explique la genèse de ce projet et comment les parents peuvent l’utiliser gratuitement pour éviter l’errance
Identidys est un outil de dépistage gratuit des troubles neuro-développementaux. Il aide les parents à détecter les difficultés de leur enfants dans différentes sphères :
Sphère A : Trouble Déficitaire de l’Attention avec/sans Hyperactivité (TDA/H)
Sphère B : Trouble du langage oral / Dysphasie
Sphère C : Trouble du langage écrit ; Dyslexie/Dysorthographie
Sphère D : Trouble des praxies/dyspraxie ; Trouble de la motricité fine ; Dysgraphie ; Trouble Développemental de la Coordination (TDC)
Sphère E : Syndrome dysexécutif ; Trouble de la mémoire de travail ; Trouble du contrôle inhibiteur ; Trouble de la planification.
Identidys : un outil destiné d’abord aux parents
Ce n’est pas un outil destiné aux spécialistes, mais au contraire, il s’adresse aux parents.
L’outil consiste en deux parties :
un questionnaire
un manuel
L’épisode 6 de notre Podcast
Le questionnaire
Le questionnaire pose des questions concrètes, qui permettent au parents de détecter les difficultés de votre enfant. Et ceci, sur base de l’observation des gestes quotidiens et des comportements à l’école ou à la maison. Ces signes concrets vous donnent des indices sur les difficultés de vos enfants :
Votre enfant a du mal à soutenir son attention (rester concentré longtemps également sur une activité de loisir) ET/OU Il a tendance à se désinvestir de tâches nécessitant un effort mental soutenu (y compris en dehors du scolaire, ex. jeux de société).
Votre enfant a tendance à agir plus vite qu’il ne réfléchit, il répond aux questions avant qu’elles soient complètement posées.
Votre enfant a des difficultés pour comprendre le sens des conversations.
Votre enfant montre des difficultés pour s’exprimer (on ne le comprend pas toujours).
Votre enfant montre des difficultés pour comprendre ce qu’il lit.
etc.
A la fin du questionnaire, vous trouverez des échelles qui vous permettront de situer votre enfant et de vérifier s’il a un risque élevé de trouble.
Echelles du questionnaire Identidys
Le manuel d’Identidys
Le projet se complète d’un manuel.
Ce manuel vous explique en quoi consiste le projet : une échelle de dépistage et en aucun cas un diagnostic du trouble de votre enfant.
Identidys ne remplace ni le neuro-pédiatre, ni aucun autre spécialiste.
Mais il vous procure des éléments concrets pour détecter d’éventuels troubles dys de votre enfant. Le Manuel vous apporte des compléments d’information sur:
la façon de remplir le questionnaire
les différents troubles dont pourrait souffrir votre enfant
les aménagements que vous pouvez mettre en place pour soulager votre enfant, avant même de consulter un spécialiste
vers quel spécialiste orienter votre enfant à l’issue du test Identidys
une description de la spécialité de chaque professionnel (ergothérapeute, orthophoniste, etc.)
Intervenir assez tôt pour votre enfant
Où trouver Identidys ?
Identidys est un projet en ligne.
Vous pouvez trouver le questionnaire, le manuel et bien d’autre information encore sur le site d’Identidys.
Vous devez télécharger le questionnaire pour le remplir, mais une version automatisée en ligne est en cours d’élaboration.
Identidys est gratuit : il ne vous sera jamais réclamé un euro pour pouvoir l’utiliser.
Où écouter le Podcast de Formation 3.0 ?
Vous pouvez écouter (et vous abonner à) notre podcast sur ces plateformes :
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Dans le prochain épisode du Podcast de Formation 3.0, Fabien Maurin nous parlera de Wooclap, une application qui permet une participation maximale des élèves dans la classe.
Ne manquez pas cet épisode qui paraîtra le mardi 24 mars 2020 😉
Beaucoup de formateurs sentent que les entreprises et les institutions veulent passer au digital. Qu’il est de plus en plus difficile de rassembler 15 adultes en même temps dans une salle de formation. Pourtant, ces personnes hésitent encore à se lancer dans la formation numérique. Avec ce Webinaire, j’espère les convaincre de franchir le pas !
Beaucoup d’arguments en faveur du numérique…
Beaucoup de formateurs, coachs, responsables de formation aimeraient se lancer dans la formation numérique. Mais ils hésitent. Pourtant, les arguments ne manquent pas :
Il est de plus en plus difficile de rassembler un groupe d’apprenants dans un même lieu et au même moment
Les coûts logistiques des formations en présentiel constituent jusqu’à 75 % du coût total pour l’entreprise
La concurrence s’accroît et passe au digital : elle prend des parts de marché au passage, ce qui rétrécit encore votre marge…
Et beaucoup de questions légitimes !
Comme de nombreux formateurs, vous vous demandez sans doute :
est-ce vraiment pour moi ?
suis-je vraiment capable de franchir le cap ? (syndrome de l’imposteur, bien connu dans la profession…)
n’est-ce pas trop technique ?
comment ça marche vraiment ?
n’est-ce pas trop cher de se lancer ?
est-ce que c’est rentable ?
comment faire connaître mes formations en ligne ?
etc.
Passer au digital, c’est plus simple que vous ne pensez !
Un webinaire pour répondre à vos questions
Lors de ce webinaire, je répondrai à vos questions.
Parce que moi aussi, je suis passé par là !
Eh oui, moi aussi, j’ai hésité, j’ai tenté des choses, j’ai expérimenté, j’ai échoué, j’ai réussis…
Et je veux vous faire profiter de cette expérience. Je veux :
vous faire gagner du temps
vous éviter des échecs parfois coûteux
vous éviter des erreurs de débutant qui vous font parfois perdre des semaines de travail
vous procurer les outils nécessaires à VOTRE réussite
Un webinaire interactif
Je ne sais pas vous, mais je déteste rien de plus que de visionner un webinaire interminable pendant lequel je dois rester inactif et écouter religieusement un orateur pendant des heures.
Je vous propose donc un réel échange. Pendant toute la durée de ce webinaire, vous pourrez interagir avec moi, me poser vos questions, me faire vos remarques et suggestions.
Faisons de ce webinaire, un vrai dialogue interactif 😉
Inscrivez-vous : c’est gratuit !
Programme du Webinaire Devenez Formateur en e-learning
De quoi allons-nous parler ? De devenir formateur en e-learning, bien sûr… Mais nous allons procéder par ordre.
Vos craintes : elles sont légitimes. Ne pas avoir peur de l’inconnu, c’est presque inhumain. Dépasser ses peurs et les transformer en moteur d’action, c’est le secret de la réussite !
Pourquoi passer au digital : parce que les autres le font ? Parce que c’est la mode ? Alors, il y a de fortes chances pour que vous ratiez votre projet. Passez au digital pour de bonnes raisons.
Comment faire ? La formation Créez votre cours en ligne vous accompagne et vous aide à définir votre projet :
Mon projet, mon public et moi
Le séquençage de ma formation – comment les apprenants apprennent ?
La scénarisation de ma formation – mémoire et médias
Les supports multimédias
Je mets ma formation en ligne – plateformes – vente – distribution
Qu’est-ce que tout ça me coûte ?
Session de questions-réponses en direct.
Comment participer au Webinaire ?
D’abord, votre participation est entièrement gratuite.
Il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous, complétez le formulaire. Vous recevrez une confirmation.
Et si je ne peux participer ce soir-là ?
Ne vous inquiétez pas : si vous vous êtes inscrit.e au webinaire, vous recevrez un lien avec la rediffusion.
Vous pourrez ainsi visionner l’enregistrement de la séance.
Comment vous assurer que les élèves ont bien compris les dernières notions apprises ? Et comment faire répondre les plus timides… Ou empêcher les meilleurs de toujours répondre à la place des plus faibles ? Plickers peut vous y aider. Autopsie d’une application dynamique.
Comment s’assurer que vos élèves ont bien compris et mémoriser les nouvelles notions vues en classes ? Si vos élèves ne disposent ni de tablettes ni de smartphones, comment dynamiser la classe ? Et surtout, vos interrogations ?
Essayez Plickers !
Plickers : une application visuelle pour collecter les réponses de vos élèves en temps réel
Le principe de Plickers est très simple :
vous enregistrez les prénoms et noms des élèves
vous préparez un certain nombre de questions
vous distribuez des cartes préimprimées
vous posez les questions sur un écran ou un TBI
vous scannez les résultats via votre smartphone ou votre tablette
vous récoltez instantanément les résultats
vous réajustez le tir par un enseignement différencié
Plickers : une application très simple et gratuite
Plickers est disponible à la fois sur Android et sur iOS. Vous pourrez donc utiliser votre smartphone ou votre tablette préférée.
Téléchargez Plickers depuis l’App Store ou Google Play
Téléchargez donc l’application sur votre appareil préféré.
Ensuite, rendez-vous sur le site de Plickers, avec votre tablette ou votre PC.
Téléchargez un jeu de cartes préimprimées pour récolter les réponses :
Carte de réponse de Plickers
Créez vos questions de révision avec Plickers
Sur le site de Plickers, créez des questions de révision :
Créez une nouvelle question dans Plickers
Vous pouvez créer 2 types de questions :
question à choix multiple
question de type vrai/faux
Ces questions peuvent concerner tout type de matière : mathématiques, français, langues, histoire, etc.
Créez votre classe dans Plickers
Vous devez ensuite créer une « classe » dans Plickers : un groupe de personnes qui vont répondre à vos questions.
Pour cela, cliquez sur le menu « Classes ».
Et ajoutez une classe en cliquant sur « Add new class »:
Créez une nouvelle classe dans Plickers
Configurez ensuite votre classe :
Votre classe est créée : il faut maintenant la configurer à l’aide de la fenêtre de dialogue.
Configuration de la classe dans Plickers
En 1, entrez le nom de votre classe.
En 2, l’année (entre maternelle et 6e secondaire).
En 3, la matière relative aux questions posées.
En 4, vous pouvez personnaliser votre classe en lui attribuant une couleur.
Inscrivez vos étudiants à votre nouvelle classe :
Vous pouvez à présent inscrire vos étudiants, de manière individuelle ou en groupe :
Inscription des étudiants dans Plickers
Lancez votre quiz !
Votre quiz est désormais prêt à être passé.
Pour afficher vos questions, lancez le Live View :
Lancement du Live View
Ensuite, rendez-vous sur votre application sur iPad, tablette Adroid ou smartphone. Votre tablette et votre ordinateur ou TBI doivent être connectés au même réseau avec votre compte.
Sur votre tablette ou smartphone, sélectionnez la classe que vous souhaitez interroger.
Cliquez sur la première question que vous souhaitez poser à vos élèves.
Scannez les réponses à votre quiz
Après avoir distribué les cartes à vos élèves, demandez-leur de tenir devant eux la carte avec la réponse :
Scannage des réponses brandies par les élèves
Chaque carte porte un numéro qui est associé à un(e) élève de la classe.
Chaque côté du QR Code correspond à une réponse : A, B, C ou D.
Lorsque les élèves brandissent leur carte, il vous suffit de scanner l’ensemble avec votre smartphone ou votre tablette. Cela prend quelques secondes pour récolter l’ensemble des réponses.
Dépouillez et analysez les résultats de votre quiz
Vous pouvez lire les résultats de deux façons :
sur une feuille de résultats
par question
Voici la vue sous forme de feuille de résultats :
Vue de la feuille de résultat du quiz
Alors qu’un seul participant n’avait pas eu de bon résultat à la question 1, ils sont trois à n’avoir pas bien répondu à la question 2. C’est donc une notion qui devrait être revue par tout le groupe, alors que la question 1 devrait peut-être faire partie d’une remédiation à destination de l’élève qui n’a pas compris.
Le professeur peut choisir d’afficher ou non les résultats à l’ensemble de la classe. Personnellement, je préfère les garder pour moi et fournir ses résultats à chaque élève.
Vue sous forme d’historique de questions :
Les résultats affichés par question
Ici aussi, je peux voir, en cliquant sur la question, le détail des réponses des apprenants :
Détail des réponses par question
Conclusion
Plickers est une application simple d’utilisation qui me paraît être un bon allié de la pédagogie différenciée.
En effet, les résultats obtenus rapidement avec le scan des réponses permettent de vérifier immédiatement si des notions nouvelles ont bien été comprises par les élèves. Et aussi de voir quelles notions ont été comprises par une majorité ou non.
Dans le cas où une majorité n’a pas compris, l’enseignant peut réfléchir à une nouvelle stratégie pour enseigner cette notion. Dans celui où c’est un ou quelques élèves qui n’ont pas compris, ces notions non ou mal maîtrisées peuvent faire l’objet d’une remédiation plus ciblée.
Plickers est gratuit. Les cartes avec les QR Codes sont téléchargeables gratuitement sur le site de l’application. Il suffit de les imprimer sur du papier A 4 que vous coupez ensuite en 2 parties.
La mise en place du quiz ne prend que quelques minutes à condition d’avoir préenregistré les questions et la classe.
Une application qui montre que le numérique peut venir au secours de la pédagogie de façon simple.
Et vous, quelles applications numériques utilisez-vous en classe ?
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Suite à de nombreux échanges avec des parents et des enseignants sur les difficultés rencontrées par les enfants et ados « dys », j’ai lancé un sondage pour voir quel est l’intérêt pour un MOOC sur ce sujet.
Des troubles invisibles mais bien réels
Lors de mes ateliers « Apprendre à apprendre« , je rencontre souvent des adolescents présentant des troubles « dys » : dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie…
Ils sont souvent très enthousiastes, ont envie d’apprendre. Malheureusement, leur handicap n’est pas encore bien compris, ni bien accepté. Par manque d’information, les enseignants et les parents sont souvent désemparés devant des jeunes qui ne présentent aucun symptôme visible mais qui éprouvent pourtant des difficultés réelles d’apprentissage.
La plateforme américaine Coursera a diffusé un MOOC, un cours massif, ouvert et gratuit en ligne, sur la dyslexie. Mais tout le cours étant en anglais, peu de francophones ont pu y participer. En outre, les troubles « dys » ne se limitent pas à la dyslexie, loin s’en faut.
Les discussions que j’ai eues avec des parents et des enseignants m’ont convaincu qu’il fallait faire quelque chose. J’ai pensé que la création d’un MOOC en français pourrait être d’un grand secours tant pour les parents que pour les enseignants.
Un MOOC « DYS » pour les parents, les enseignants et les accompagnants professionnels
Ce cours en ligne, gratuit, ouvert à tous sans condition d’âge ou de diplôme, serait accessible en permanence. Il se présenterait sous forme de modules, dans lesquels des intervenants viendraient partager leurs savoirs et leurs expériences par le biais de vidéos, de textes, de références, etc. Il pourrait constituer un appoint à la formation des enseignants et une base de connaissances pour les parents confrontés aux difficultés de leurs enfants.
Ce MOOC n’aurait aucune visée commerciale : son but étant la diffusion de savoir et d’expertise pour aider les familles, les écoles et, in fine, les enfants et les adolescents dys. Il serait financé par une opération de crowdfunding : un appel de fonds sur Internet. Et aussi, peut-être, par du sponsoring, des aides publiques, etc. Si la somme suffisante est réunie, nous rassemblerions une équipe professionnelle pour réaliser ce cours dans le courant de l’année 2015.
Le MOOC DYS récolterait aussi les témoignages d’intervenants professionnels, d’enseignants, de spécialistes, mais aussi de parents qui ont souvent mis en place des stratégies intelligentes pour affronter les défis quotidiens posés par la condition de leurs enfants.
Etes-vous intéressé(e) par la création d’un MOOC sur les troubles dys ?
Le questionnaire suivant a pour but de savoir s’il existe un intérêt pour ce type d’action. Mais aussi pour savoir quels types d’interventions vous seraient utiles, à vous les parents et les enseignants qui vivez cette problématique au quotidien.
Quelles sont les informations qui doivent absolument y figurer ? Comment vous former et vous informer au mieux sur ces thèmes.
Je vous demande donc quelques minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire. Et pour aider les enfants, les adolescents, les familles et les enseignants de bonne volonté.
Si je reçois suffisamment de réponses positives, je lancerai avec mes partenaires, un projet de MOOC.
Vous êtes étudiant(e) ou enseignant(e) ? Vous avez toujours rêvé de vous payer un logiciel de Mindmapping ? Xmind vous l’offre ! Avec Back to School, XMind Plus est gratuit pour les étudiants, tandis que les enseignants reçoivent la version Pro pour rien… Avant le 10 septembre !
Non, je ne délire pas, je n’ai pas abusé de substances hallucinogènes : c’est le Back to School de XMind !
Back to School avec XMind
Back to School : des licences XMind gratuites pour les étudiants et enseignants
Comme chaque année, l’éditeur de logiciel de mindmapping offre les versions Plus et Pro gratuitement aux étudiants et aux enseignants.
Mais cette offre n’est valable que jusqu’au 10 septembre : dépêchez-vous donc de cliquer sur ce lien magique pour en profiter.
Des licences XMind Plus gratuites pour les étudiants
Les étudiants reçoivent des licences XMind Plus, c’est-à-dire qui proposent les fonctionalités suivantes :
les fonctionnalités du logiciel gratuit : différentes structures, partage sur le web, limites, relations, partage sur un réseau local, étiquettes, marqueurs, éditeur de notes et « drill down«
l’exportation vers PDF, Word, PowerPoint, Excel et SVG
clip arts (images d’origine XMind), extraction de thèmes, clichés de cartes, fusion de cartes, filtres avancés
Des licences XMind Pro gratuites pour les enseignants
Les enseignants reçoivent des licences XMind Pro, c’est-à-dire qui proposent les fonctionnalités suivantes :
les fonctionnalités du logiciel gratuit
les fonctionnalités de la version Plus
le module Brainstorming, le module de Présentation, la vue « Diagramme de Gantt«
le cryptage des cartes à l’aide d’un mot de passe
les notes audio
la gestion des tâches
la recherche étendue (recherche d’un sujet dans un classeur entier)
N’attendez-plus : cliquez sur le lien ci-dessus et réclamez votre version professionnelle gratuite de XMind pour enseignants ou étudiants !
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J’ai essayé l’application en ligne gratuite Mind42 et je suis agréablement surpris : ce logiciel de mindmapping est un outil collaboratif en temps réel. Même si l’esthétique laisse un peu à désirer, les prestations en matière d’exportation, d’intégration de liens ou de notes, l’ergonomie de l’ensemble ont constitué une bonne surprise.
J’avais un a priori plutôt négatif à l’égard de Mind42, qui me paraissait vieillot avec son graphisme très « carré », très rectiligne. C’est un article sur Classe Mapping, l’excellent blog de Lucas Gruez, qui m’a donné envie d’aller voir d’un peu plus près. Il avait utilisé Mind42 pour un travail collaboratif en classe.
J’ai donc testé cette application de mindmapping collaboratif exclusivement en ligne et voici ce que cela donne.
Une application gratuite et qui le restera
Mind42est une application développée par Irian Solution, une entreprise d’informatique basée à Vienne, en Autriche. Le nom de ce logiciel de mindmapping vient du livre de Douglas Adams, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (en français, le Guide du voyageur galactique, une traduction qui perd malheureusement de la puissance humoristique de l’original, guide de la galaxie pour l’autostoppeur…)
Dans ce livre (ou plutôt cette trilogie en 5 volumes, comme l’appelait son auteur) la réponse à la Grande Question sur la vie, l’univers et le reste était, au terme de plusieurs millions d’années de calcul d’un super-ordinateur : 42 !
Ce nombre devenu culte chez les geeks (je ne vise personne, suivez mon regard !) a été repris à de nombreuses fois, notamment pour la célèbre école d’informatique de Xavier Niels & Co.
Mais les concepteurs de Mind42 affirment que la célèbre réponse n’est pas la seule raison de l’adoption de ce nom étrange : il faut prononcer 42 « four-two » ou « for two », afin de mettre l’accent sur l’aspect collaboratif du logiciel.
Celui-ci étant un « produit dérivé » de l’activité de l’entreprise, ses concepteurs ont voulu lui conserver le caractère gratuit. Les seuls revenus générés par l’application sont des publicités, parfois un peu envahissantes, il est vrai. On peut aussi s’en débarrasser en payant une obole de 9,99 euros par an ou de 29,99 € pour la formule « à vie ».
Une esthétique un peu sommaire, très rectiligne
J’ai donc créé une première mindmap que voici et qui reprend l’ensemble des dimensions que j’ai explorées. Vous pouvez aussi découvrir cette mindmap en ligne sur Mind42, puisque cette application permet de diffuser des cartes publiques.
Carte Mind42 réduite
Ceci n’est pas le résultat d’une exportation vers PNG, mais une capture d’écran : il n’est pas possible d’exporter l’image d’une carte réduite : il faut exporter la carte entièrement déployée, ce qui donne ceci :
Carte Mind42 entièrement déployée
L’exportation au format image PNG fonctionne parfaitement.
Par contre, je le disais d’entrée, le côté esthétique est le parent pauvre de cette application de mindmapping et c’est un peu dommage.
Les branches sont très droites, les cartes d’apparence très carrée, très rectiligne. Le visuel est un peu pauvre, avec des couleurs à peine visibles, des sujets qui ne peuvent prendre qu’une seule forme – la ligne droite – des images qui s’intègrent par URL uniquement, ce qui est loin d’être toujours pratique.
Les icones sont peu nombreuses et un peu basiques, il faut bien le dire, mais leur intégration est aisée : un clic sur le menu de gauche, sur l’étoile et on peut sélectionner l’icone voulue.
Collaboration en temps réel ou synchrone
La collaboration en temps réel – ou synchrone – avec d’autres personnes se fait sur invitation. La personne qui invite envoie un e-mail aux personnes avec qui elle souhaite collaborer en ouvrant un menu – voir ci-dessous.
Invitation à collaborer sur la mindmap
Lors du travail en collaboration, une icone avec le nom de chacune des personnes indique qui est actif en ligne. Simple mais efficace.
Intégration de notes, hyperliens et des tâches
a) Intégration des Notes
Un clic sur l’icone Note provoque l’ouverture d’un éditeur sous forme d’une fenêtre avec possibilité de créer un titre, des listes à puces ou numériques et de mettre les mots en gras. Mais, malheureusement, pas de possiblité de modifier la taille des caractères, ni de mettre les mots en italique.
La création de notes est donc très simple, mais l’éditeur se révèle un peu rudimentaire.
b) Intégration d’enrichissements graphiques
Ici, pas d’enrichissements graphiques : pas de relations – flèches liant les sujets – pas de limites ou nuages.
Il n’y a donc pas moyen de souligner l’importance d’un groupe de sujets, par exemple, ni de montrer des relations entre des concepts posés sur des branches différentes.
c) Intégration d’hyperliens
Ici, par contre, une bonne surprise : l’intégrateur d’hyperliens se montre à la fois simple et complet puisqu’il permet d’intégrer des URL de sites web, des articles au choix de Wiki Link – la recherche s’effectue par mots-clés – ou une adresse email.
On peut aussi intégrer un hyperlien vers une autre mindmap issue de sa liste personnelle et la transformer en mindmap secondaire. C’est très pratique pour créer une « chaîne » de mindmaps liées les unes aux autres.
d) Intégration d’informations de tâches
Ici aussi, c’est très simple : l’intégration de todos se fait d’un clic et permet d’intégrer différentes données assez complètes :
Taux d’achèvement
Niveau de priorité (Haut, normal ou bas)
Date d’échéance
Description de la tâche
Ce qui donne un affichage du type suivant :
Montrer le dispositif de gestion des tâches – Normal priority – 50% – 01/22/2014
Ergonomie de l’application
L’ergonomie de l’ensemble est plutôt bonne. L’ajout d’une branche de même niveau s’opère par le signe + au bas du sujet, ce qui s’avère trop lent pour travailler en live mapping, par exemple.
Mais il existe toute une série de rraccourcis clavier qui accroissent la vitesse d’exécution.
Le déplacement branches s’effectue d’un simple glisser-déposer, ce qui est très pratique pour un brainstorming ou une recherche de groupe en classe, par exemple.
Une Vue à vol d’oiseau – ou Birdview dans le jargon Mind42 – est aussi un élément intéressant : elle permet à tout moment de voir où on en est, de se déplacer dans une carte de grandes dimensions.
La fonction Zoom in/out est également très pratique. On déploie ou réduit toutes les branches d’un clic sur l’icone du menu du haut, très pratique aussi. On peut également déployer les sujets un par un avec le signe plus, ce qui donne la possibilité de présenter le contenu par branche ou par groupe de branches.
Par contre, il n’y a pas de module « Présentation », ce qui est dommage pour un logiciel qui se veut essentiellement collaboratif…
Révisions des différents stades de construction de la mindmap
L‘application Mind42 effectue des sauvegardes automatiques de toutes les modifications de la carte mentale.
Le choix du stade des révisions que l’on veut visionner s’opère par le menu du bas. Le logiciel laisse le choix entre plusieurs versions selon le temps, comme le montre le menu ci-dessous :
Menu révisions
Cela permet de voir où on en est, mais surtout comment on en est arrivé là. Ce qui en cas de travail collaboratif est précieux, car chacun peut voir les évolutions d’une carte réalisée par d’autres pendant son absence.
Formats d’Importation et d’Exportation de Mind42
Mind42 importe uniquement le format Freemind, mais c’est un format qui s’est imposé comme standard. On peut donc « récupérer » aisément des cartes créées avec XMind ou MindMeister, par exemple.
Les formats d’exportation, par contre, sont plutôt riches, surtout pour un logiciel gratuit :
PDF : c’est le format que Mind42 utilise comme base de l’impression des cartes mentales
RTF ou texte enrichi : ouvrable et éditable avec Word ou tout autre traitement de texte
Formats d’image : JPG et PNG
Logiciels de mindmapping : Freemind et Mindjet MindManager
OPML : le format d’échange standards pour les logiciels de mindmapping
Mind42 : les cartes sont créées en ligne, mais peuvent être téléchargées et intégrées dans un email, par exemple
Le tout se fait de manière très simple ici aussi : en sélectionnant le format d’exportation dans le menu qui s’affiche.
Exportation au format d’image PNG
Système d’exploitation et navigateurs
Mind42 est une application en ligne, elle ne dépend donc pas du système d’opération de votre ordinateur. Elle a été créée en HTML5 et CSS3.
Elle exige donc, pour fonctionner correctement, des navigateurs récents, tels que :
Mozilla Firefox
Chrome
Safari
Internet Explorer 9
Mais, c’est un logiciel propriétaire, vous ne pouvez donc pas utiliser le code source. Par contre, ces concepteurs semblent assez ouverts aux développeurs et aux collaborations.
Communauté de Mind42
Mind42, ce n’est pas qu’une application de mindmapping en ligne, c’est aussi un Blog qui informe régulièrement des nouveautés.
C’est également un Forum actif et dynamique, où les utilisateurs s’aident mutuellement.
Au niveau de l’aide, celle-ci ne peut se faire sur l’application qu’à travers un bouton « Help » qui renvoie vers le guide assez complet. Malheureusement, c’est une manoeuvre qui vous oblige à sortir de la carte et vous fait donc perdre du temps.
Mind42 permet aussi la Publication de cartes avec les autres utilisateurs de la même façon que MindMeister ou XMind.
On peut également choisir de partager ses mindmaps par des liens avec des personnes sélectionnées ou rendre ses cartes publiques, comme je l’ai fait pour celle qui illustre ce billet.
Conclusion : un logiciel de mindmapping réellement gratuit et collaboratif
Donc, à ma grande surprise, Mind42 se révèle plutôt bon !
Le côté le plus faible est sont esthétique un peu trop rectiligne à mon goût, mais pour le reste, l’application en ligne présente des caractéristiques très intéressantes. Notamment en matière d’intégration de liens, de notes, d’exportations, d’importation au format Freemind, etc.
Son prix en fait une excellente solution pour les étudiants, qui apprécieront sans doute le côté collaboratif pour les travaux de groupe. Mais ausi pour tous ceux qui veulent profiter d’une application de mindmapping collaboratif simple sans rien débourser.
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Avec XMind 2013, il est désormais possible d’exporter le contenu de votre mindmap dans une feuille de calcul Excel. Voici un tutoriel en vidéo et en photos.
Une des fonctions qui manquaient le plus à XMind, était l’exportation de données d’une carte mentale vers une feuille de calculExcel. Cette lacune est aujourd’hui comblée, puisque la version beta de XMind 2013 permet désormais d’exporter des données d’une mindmap vers le célèbre tableur de Microsoft pour y effectuer des calculs sur le contenu. C’est une des nouvelles fonctionnalités du logiciel.
Voici une carte que j’ai réalisée pour tester cette nouvelle fonction : il s’agit d’une liste de fournitures de bureau. (Double-cliquez sur l’image pour l’agrandir ou téléchargez la carte sur l’export Excel sur ma page Biggerplate)
Une liste de fournitures
Le but de cette carte est de rassembler une liste de fournitures de bureau avec le nombre d’articles nécessaires dans chaque catégorie, et le prix. Lorsque la carte sera exportée dans la feuille de calcul Excel, le tableur de Microsoft nous permettra de calculer les montants de chaque catégorie et le montant total des achats.
Plusieurs modes d’exportation vers Excel
La version beta de XMind 2013 permet trois modes d’exportation différents vers Excel. J’ai illustré la première dans la photo suivante et dans la vidéo de mon tutoriel. Je présenterai le résultat des autres plus bas sur les illustrations suivantes.
Voici le résultat de cette exportation :
Feuille de calcul Excel
Pour exporter cette carte mentale XMind 2013, j’ai cliqué sur le menu « Fichier« , j’ai cliqué ensuite sur « Exportation » et j’ai choisi dans le nouveau menu « Feuille de Calcul« .
Ensuite, une fenêtre de dialogue s’affiche, qui me demande des précisions au sujet du mode d’exportation que je souhaite.
Sélectionnez le mode d’exportation
Dans ce cas, j’ai demandé une fusion des cellules. J’ai également coché l’onglet du sujet flottant, ce qui ajoutera au bas de mon tableau le lieu et la date : Geleen, le 20 juillet 2013.
L’onglet « infos de tâches » est également sélectionné, mais il ne nous intéresse pas ici : il ne concerne que les cartes de gestion de projet dont je reparlerai dans un prochain billet.
Voici une vidéo Youtubequi vous montre comment procéder :
Dans le cas de l’exportation avec « fusion des cellules », les catégories – en fait les sujets principaux de ma mindmap – sont devenus les cellules de la colonne de gauche de mon tableau : elles sont suivies de la colonne « articles » qui sont répartis selon la catégorie à laquelle ils appartiennent. Ensuite, vient le nombre d’unités à acheter et le prix unitaire de chaque article.
Une fois tout cela exporté dans ma feuille Excel, j’ai pu recalculer les prix et le montant total de mes achats. Mais après avoir converti mes chiffres en « nombres », car Excel importe tout le contenu de la mindmap comme du texte. Il y a donc une petite opération intermédiaire à effectuer si vous désirez effectuer du calcul sur les données importées.
Exportation avec le mode « Pivot »
Dans ce mode d’exportation, contrairement à ce qui se passe dans le mode « Fusion des cellules », les catégories ne sont pas rassemblées en une seule ligne, mais bien en autant de lignes qu’il y a d’articles, comme ci-dessous. Cela peut-être utile si on doit refaire des manipulations sur certains items ou si on doit pouvoir compter les lignes qui comprennent le même libellé, par exemple.
Répartition des cellules par « pivot »
Chaque ligne est répétée et mon sujet flottant figure bien au bas du tableau.
Exportation selon le mode Structure ou Outline
Le troisième mode d’exportation de XMind 2013 vers une feuille de calcul du tableur Excel, est de les rassembler selon la structure ou outline (si vous travaillez avec la version anglaise du logiciel comme moi…).
Voici le résultat de cette opération :
Cellules exportées selon la structure
Chacune des cellule est décalée d’une ligne par rapport à la précédente. Cela donne des tableaux très aérés par rapport aux précédents, mais cela prend beaucoup d’espace et je ne vois pas très bien l’application possible de ce type présentation.
Si certains d’entre vous utilisent ce type de structures, ils peuvent éclairer ma lanterne ?
(J’ai écrit « agraphes » au lieu d’agrafes, mais je n’ai pas envie de tout changer : donc, je vous demanderai d’être indulgent(e)s pour cette fois…)
Une journée pour apprendre autrement : un atelier qui combine cartes mentales, cartes conceptuelles, utilisation des flashcards et techniques de mémorisation.
Apprendre, cela s’apprend !
C’est ce que nous allons faire tout au long de la journée du samedi 27 avril au Château de Séroule à Verviers, de 9 à 17 heures. Un atelier réservé aux adolescents de 13 à 18 ans, étudiants de l’enseignement secondaire.
des listes de noms (capitales, personnages historiques, etc.)
des choses que vous devez mémoriser très rapidement
Une journée pour apprendre autrement. Non pas en relisant et en recopiant inlassablement les mêmes résumés. Mais en variant les techniques et les outils d’apprentissage. En comprenant d’abord la matière. En créant du lien entre les différentes matières et les différentes parties du cours. En mémorisant à long terme. Pas seulement pour les prochains examens, mais pour construire mon propre savoir, pour apprendre à apprendre. Pour devenir autonome dans mes études.
Formation réservée aux étudiants de l’enseignement secondaire, de 13 à 18 ans.
Inscription: 100 € pour la journée, sandwich et boisson comprise
Tarif dégressif pour plusieurs enfants d’une même famille
Tout le matériel est fourni sur place par le formateur
Apportez votre ordinateur portable et votre envie d’apprendre !
Cette formation est passée ! Vous pouvez vous inscrire à nos prochains ateliers : consultez notre agenda pour connaître les dates et lieux des prochaines sessions.
Cela faisait deux semaines que je voyais passer sur Scoop it, sur Twitter ou d’autres réseaux sociaux le nom MindMup.
J’ai voulu en savoir plus sur cette application gratuite et open source de mindmapping en ligne.
Voici les résultats de mon test.
Depuis environ deux semaines, il ne se passe pas un jour sans que je voie apparaître quelque part le nom d’une nouvelle application gratuite de mindmapping : MindMup. Une application open source et « sans friction » si on en croit le slogan de la marque.
Et une application proposée dans les applications Google Drive. Cela tombe bien, je suis en train de tester toute une série d’outils en ligne et surtout qui permettent de collaborer à partir de Google Drive.
Et c’est sans doute le point le plus positif de cette application en ligne de mindmapping : elle fonctionne de façon très fluide avec Google Drive. Les fichiers s’ouvrent et s’enregistrent sans problèmes, en une fraction de seconde.
Une liaison fluide avec Google Drive
J’ai donc réalisé une carte mentale avec MindMup en évaluant ses fonctionnalités. Et je dois dire que je n’ai pas été très enthousiasmé. A part la liaison fluide avec Google Drive, je n’ai pas trouvé grand chose de très positif. Pour moi, une fois de plus, il s’agit d’un exemple de ce que Tony Buzan appelle le « proto-mindmapping ». Il n’est pas possible, par exemple, d’intégrer des images, des relations ou des limites (appelées nuages dans certains logiciels de mindmapping) dans votre carte. (Cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Carte mentale réalisée avec MindMup
MindMup permet de créer des cartes mentales très rudimentaires en ligne, gratuitement et sans aucune inscription. Il est également open source ce qui permet de s’approprier le code et de le transformer en une nouvelle application.
Du mindmapping orienté texte
La création des cartes mentales est très intuitive : pour créer un sujet de même niveau, il suffit de taper Enter et pour un niveau en-dessous, de taper sur la touche Tab.
Pour insérer un lien dans un sujet, il suffit d’y copier le lien : lorsque le lien est sauvegardé, une icone en forme de deux maillons de chaîne apparaît à la droite du sujet. Une icone peu discrète, d’ailleurs…
MindMup permet d’intégrer des « attachements » à vos sujets. En fait, pour l’instant, on ne peut attacher que des notes à l’aide d’un éditeur.
Celui-ci permet pas mal de transformations du texte, comme l’atteste l’image suivante, ainsi que l’insertion d’images et d’hyperliens. (Cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Editeur de note de MindMup
Si on ne peut modifier les branches, on peut toutefois changer celle des sujets. Soit en utilisant le menu, soit par un raccourci-clavier un peu bizarre : Shift-barre d’espace et ensuite écrire le nom de la couleur. C’est très vite lassant…
Par contre, comme je l’ai déjà dit, la connexion avec Google Drive est très fluide et les cartes sauvegardées sur votre compte s’affichent très rapidement sous forme de ces petits personnages amusants mi-cartes mentales, mi-pieuvres sympathiques…
Icones MindMup dans Google Drive
Fonctions d’exportation de MindMup
J’ai voulu tester aussi les fonctions d’exportation de MindMup.
D’après les concepteurs, on peut exporter les cartes MindMup vers Freemind, vers du texte au format txt, vers de l’HTML et vers une image de type PNG.
J’ai donc testé les différentes possibilités.
Pour l’image, c’est vraiment décevant. MindMup vous propose une image réduite et toute en gris de votre carte. Vous devez effectuer un clic droit sur cette image et choisir de sauvegarder l’image sur votre disque dur. Ce que j’ai fait. Et voici ce que ça donne :
Image PNG de ma carte MindMup
J’ai ensuite tenté l’exportation vers FreeMind. J’ai donc exporté ma première carte MindMup vers le format FreeMind. J’ai ouvert ma carte avec XMind puisque dans ma version du logiciel, je peux ouvrir directement toutes les cartes provenant de ce format. Et voici le résultat :
Essai d’exportation vers FreeMind
Toutes les branches et les sujets sont présents. Mais ils sont complètement inversés par rapport à l’original ! L’hyperlien intégré dans le sujet Insertion – Lien ? est toujours là, mais sous forme de contenu non-actionnable. Quand à ma longue note écrite avec l’éditeur de texte de MindMup, elle a purement et simplement disparu.
L’exportation vers le format TXT est plus convaincante : le texte est présent – sauf celui de l’éditeur, dommage ! – et suit la structure de la carte. Le voici dans le bloc-note de Windows :
Ma carte MindMup exportée au format TXT
Il me restait à tester les fonctions d’importation depuis Freemind. Ce que j’ai fait à partir d’une carte XMind que j’ai convertie en carte Freemind et que j’ai exportée vers MindMup.
Voici la carte originale :
Fichier Freemind à importer dans MindMup
Et voici à présent le résultat de l’importation de ma carte Freemind dans MindMup :
Carte mentale Freemind importée dans MindMup
Tout y est, et cette fois, dans le bon ordre : mais je n’ai pas mis de difficultés comme des hyperliens ou des attachements.
Les branches sont fluides, et la carte plutôt élégante dans sa structure.
En conclusion
pour moi, MindMup n’est encore qu’un logiciel de « protomindmapping » et non pas de mindmapping proprement dit. Ses limites sont encore trop importantes, notamment au niveau des images, des attachements de documents, de l’intégration de relations, de limites, etc.
Ses importations-exportations sont limitées à la structure et au sujet, mais les éléments intégrés dans la carte sont perdus lors des transferts. Son export vers le format image PNG en gris est particulièrement décevant.
Ses avantages sont surtout la gratuité, le fait de pouvoir dessiner une carte sans inscription.
En trois semaines, l’application aurait rassemblé quelque 35.000 inscriptions. Et mobilisé un embryon de communauté, appelé à voter pour inclure de nouvelles fonctionnalités dans MindMup. Il y a donc à parier que cette application gratuite évoluera très rapidement. Affaire à suivre donc…
Mindmaple frappe fort ! Le logiciel de mindmapping se conjugue aujourd’hui sur Windows, iPhone, et iPad. Et permet le travail collaboratif en temps réel en utilisant Google Drive. Et tout cela, gratuitement pendant toute l’année 2013 !
Il y a quelques mois, je vous avais déjà dit tout le bien que je pensais de MindMaple, un logiciel de mindmapping dont l’évolution me paraissait étonnante.
Aujourd’hui, ses développeurs frappent de nouveau un grand coup ! Ils proposent quasi-simultanément une version gratuite pour iPhone et la collaboration en ligne en temps réel. En utilisant une solution aussi originale qu’efficace : l’intégration dans Google Drive. Et ils annoncent en même temps la sortie prochaine d’une version Apple !
Un logiciel réellement multiplateforme
J’ai voulu en savoir plus et vérifier que la solution trouvée par MindMaple tient toutes ses promesses. J’ai donc téléchargé la version Pro Beta V. 1.5 sur mon PC portable et sur mon PC de bureau. J’ai synchronisé les deux avec mon compte Google Drive – un nouveau compte avec l’adresse e-mail que j’utilise pour mon entreprise.
J’ai donc téléchargé MindMaple sur mon iPhone pour tester cette version entièrement gratuite. Et ça fonctionne ! Malgré la taille de l’écran, les cartes sont lisibles, aussi faciles à manipuler qu’avec la version Windows, le plaisir tactile en plus.
Cette version iPhone n’est pas une version bridée, limitée à quelques fonctions basiques, mais un réel logiciel de mindmapping avec les fonctions intégration d’image, de notes, de liens et de tâches pour la gestion de projets !
De l’iPhone au PC
J’ai résumé mes premières impressions sur la mindmap suivante. Que j’ai commencée sur mon iPhone et que j’ai ensuite téléchargée sur mon Google Drive. J’ai pu ensuite rentrer chez moi et terminer cette carte sur mon ordinateur portable, depuis le cloud ! Quant aux illustrations, elles proviennent d’un dossier stocké sur Dropbox. C’est vraiment du travail multiplateforme dans le cloud !
Essai de MindMaple sur iPhone
Démarrez avec Google Drive !
Pour démarrer avec Mindmaple sur Google Drive, téléchargez d’abord la version Beta Pro v 1.5. Ensuite, si vous n’avez pas de compte Google, ouvrez-en un. C’est très simple et gratuit. Ensuite, dans les options Google, cliquez sur Drive pour ouvrir vos documents dans le cloud. Téléchargez Google Drive sur votre PC. Ensuite, ouvrez MindMaple et dans le menu Share, cliquez sur la commande Signing in Google. Votre compte Google Drive et votre logiciel Mindmaple sont à présent liés.
Connectez Google Drive et MindMaple !
Vous voilà prêt(e) à travailler à plusieurs sur une mindmap, à sauvegarder vos cartes dans le cloud, à les mettre à jour simultanément sur votre PC et dans votre compte Google Drive, etc.
C’est de nouveau le menu Share qui sera central dans toutes ces opérations.
Menu Share pour établir la connexion
La première commande à gauche vous connecte à votre compte Google. La seconde, met à jour automatiquement votre carte sur tous vos supports, y compris Google Drive. La troisième, Upload as Access, vous permet de télécharger votre carte vers Google Drive et de l’y sauver sous un autre nom.
Travaillez en ligne en temps réel !
Lorsque les cartes sont liées, les participants travaillent collaborent en temps réel : une manipulation de la carte sur un ordinateur se voit immédiatement sur l’autre ou les autres écrans. Un mécanisme de protection empêche que l’on travaille simultanément à deux sur le même sujet : une bulle noire agrémentée d’un cadenas prévient qu’une branche est momentanément indisponible parce qu’en cours de modification par un autre intervenant.
C’est une version bêta, ce qui signifie que les bugs ne sont pas exclus : par exemple, une carte sauvée dans le cloud et sur un disque dur a « perdu » ses dernières modifications lors du test. Impossible de les retrouver que ce soit sur le disque ou dans un des comptes Google Drive utilisés…
Par contre, une fois Googe Drive téléchargé sur votre disque dur, vous pouvez vous connecter avec différents comptes. Le logiciel transfère la carte vers le compte sélectionné.
Avec cette collaboration en temps réel, MindMaple s’affirme encore plus comme un sérieux concurrent des meilleurs logiciels du moment !
La version bêta Pro est gratuite pour toute l’année 2013, après quoi, elle deviendra payante. Mais, j’ai acheté ma version payante pour un peu plus de 12 euros pour un an, taxes comprises… A moins que Mindmaple change totalement sa politique de prix, cela en fait un des logiciels payants les plus abordables du marché.
La seule limite de cette version Pro gratuite est l’absence d’export en PDF, basé sur PDF Exchange version 5. Mais si vous disposez d’une imprimante PDF virtuelle sur votre PC, cela fonctionne aussi.
J’attends avec impatience de voir la version pour Apple, promise pour bientôt 😉
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