Marketing et références culturelles : quand les fantômes vendent des ampoules !

Ici, elle fait rire, là-bas, elle fait vendre ! C’est une publicité thaïlandaise qui a beaucoup de succès.

Une famille passe l’après-midi à picniquer dans un parc.  Voyez la suite…

Le marketing ne peut fonctionner qu’à l’intérieur d’une certaine aire culturelle.  Le Bouddhisme Theravada, pourtant l’école la plus ancienne,  n’a pas eu raison des esprits et fantômes qui hantaient la culture thaïe avant l’importation de cette philosophie religieuse.  On retrouve le même phénomène syncrétique dans le bouddhisme thibétain, encombré de divinités bariolées que l’Eveillé aurait bien été surpris de rencontrer sur sa route.  Des restes d’animisme et d’hindouisme subsistent donc ainsi qu’un culte des ancêtres extrêmement vivace comme partout dans le Sud-Est asiatique.

Mais ces croyances bien ancrées dans la psychologie collective sont autant de leviers que le marketing le plus sophistiqué peut toujours actionner.  Monsieur Sylvania peut dormir sur ses deux oreilles : les fantômes thaïs veillent sur sa prospérité et ne hantent pas ses nuits blanches…

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